26 Janvier 2025 – Un après-midi sous le signe de l’Arménie

Un rendez-vous est donné ce dimanche 26 janvier dans la salle Chanteranne pour assister à la projection d’un diaporama sur l’Arménie.

 

Notre ami Jean nous présente ce petit pays du Caucase peuplé d'à peine 3 millions d'habitants, situé aux confins de l’Europe et de l’Asie. 

 

Après avoir évoqué, devant un auditoire très attentif, l’histoire tragique du peuple arménien marquée par le génocide dont le centenaire a été commémoré en 2015, Jean nous entraîne dans un voyage à travers les paysages montagneux de l’Arménie et ses multiples sites religieux, ce petit pays ayant été l’un des premiers royaumes chrétiens du monde.

Au fil des photos qui sont projetées, nous découvrons le monastère de Khor Virap qui offre un panorama splendide avec en arrière-plan, le mont Ararat,

Puis le monastère Haghartsine construit dans un site pittoresque, un des plus beaux ensembles monastiques médiévaux d’Arménie mais encore beaucoup d’autres églises et monastères situés dans des endroits spectaculaires, perchés sur des éperons rocheux, érigés sur des iles au milieu d’un lac, ou construits à même la roche. Nous découvrons également des forteresses, des villages troglodytes et des caravansérails qui témoignent de la richesse patrimoniale de l’Arménie.

 

Une courte vidéo nous montre ensuite le processus de fabrication du pain traditionnel arménien appelé « le lavash » : la pâte, simplement composée de farine de blé et d’eau, est pétrie puis divisée en boules qui sont étalées en fines couches puis étirées sur un moule spécial ressemblant à un traversin. Celles-ci sont ensuite appliquées contre la paroi du four traditionnel en forme conique. Trente secondes à une minute plus tard, le pain cuit est décollé de la paroi du four.

Puis c’est avec une grande sérénité et beaucoup de plaisir que nous écoutons Jean interpréter «Ari Im Sokhag», une berceuse arménienne qui raconte l’histoire d’une maman essayant d’endormir son fils avec les chants des oiseaux.

 

Et quelle surprise lorsque notre ami Georges propose à son tour d’interpréter en arménien un chant liturgique composé par le prêtre apostolique Komidas mondialement connu pour son immense œuvre musicale

L’après-midi se termine dans une ambiance festive et très chaleureuse autour de la galette des rois.