Samedi 21 mai 2016 – NOYANT d’Allier – liens « ce que vous voulez savoir en + »

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LA MINE

            [Si vous voulez en savoir + 1]
            Après un siècle de domination française en Indochine (Cambodge, Laos, Vietnam), le conflit est perdu par la France, c’est Dien Bien Phu : il se solde par les accords de Genève du 7 mai 1955. Les Français doivent quitter le pays. Ils reviennent en France avec conjoints et enfants. Ce sont les rapatriés. (Distinguo : les rapatriés sont des Français qui rentrent au pays natal ; les réfugiés sont des étrangers qui fuient leur pays et viennent chez nous demander asile).
            Ils vont être répartis sur les 2 sites principaux que sont Sainte-Livrade dans le Lot et Noyant d’Allier. Noyant, petite ville minière a besoin de bras. La Deuxième Guerre a privé le lieu de ses hommes. Aux Polonais vont venir s’ajouter une communauté de Vietnamiens qui eux aussi connaissent bien le travail de la mine.

A leur arrivée, ils n’ont plus rien, leurs biens sont restés là-bas, ils sont peu vêtus, les Asiatiques ne connaissent pas le froid. Pour leur logement, les corons désertés par les mineurs sont les bienvenus : leur état se dégradait, les nouveaux occupants les restaureront, le village reprendra vie. Pour l’instant il y a nécessité de traducteurs ; les enfants suivront les cours de français à l’école, pour les adultes d’autres méthodes devront s’instaurer.
Le village devient le nouveau point d’ancrage pour cette population qui s’est installée durablement, prenant soin de leur habitat, aménageant de façon coquette leur environnement. 


            [Si vous voulez en savoir + 2]
            Les mineurs descendent « au fond » empruntant la « cage » (ascenseur) où ils s’entassent à 6 ou davantage. Ils y feront également descendre les chevaux qui eux ne remonteront jamais. Tout au long de leur triste vie ils seront privés de la lumière du jour, ils trimeront jusqu’à mourir des mêmes symptômes que ceux des humains, à moins qu’ils ne meurent prématurément, tués lors d’un coup de grisou, ensevelis dans une galerie.
            Comme les cages sont construites pour les humains, le cheval de taille bien supérieure, le « meilleur ami de l’homme » y sera casé, son train arrière posé sur le plancher. Sa tête touchant le plafond, ses jambes sont calées sur les parois verticales de la cage… Pauvres bêtes… 
            Pour descendre de 1000 mètres sous terre, il faut peu de temps : à raison de 10 à 12 mètres par minute, tous rejoignent rapidement le chantier. 
            Le premier travail aura été de créer le soutènement de la galerie qui s’édifie avec des bois à lignage comme l’acacia, le sapin… Si le bois s’apprête à céder, ses longs craquements sont un avertissement pour les mineurs qui devront évacuer la galerie au plus vite. 

            Le charbon  une fois pioché le long de la veine est acheminé avec les berlines (tirées par les chevaux ou des hommes sur les rails). 
, Les berlines sont chargées dans la cage, remontées et vidées de leur contenu avant de redescendre pour aller récupérer une nouvelle cargaison.


            [Si vous voulez en savoir + 3]
            Le site de la mine est entretenu par l’association des « Amis du Musée de Noyant », laquelle fut créée en 1988, guidée et conseillée par d’anciens mineurs.
            Elle récupère auprès des familles tous les matériels que les pères et grands-pères utilisaient dans leur labeur quotidien : lampes, casques, jambières…

            Les Anciens ont répété l’Histoire de leurs propres ancêtres : dès le XVème siècle, au bord de la rivière la « Queugne », des paysans qui travaillaient leurs champs voient affleurer ici et là une roche noire rendant leurs surfaces impropres à la culture. Ils tombent sur des filons, suivent leur tracé, ce qui va les encourager à creuser : les propriétaires forent des puits, piochés verticalement, à intervalles réguliers. Les filons ou rubans courent horizontalement de l’un à l’autre.
            Dans le périmètre proche, plusieurs mines ont fonctionné : le puits d’Arcy, Luxières-les-Mines… d’où l’on extrait un charbon de qualité supérieure : l’anthracite. Il en reste encore 900 tonnes.


[Si vous voulez en savoir + 4]
La Moniale et son enseignement de Bouddha.
Bouddha est un prince, pas un dieu. Il règne sur un très petit territoire à la frontière du Népal et de l’Inde (Tibet). A son époque (né en 623 avant J.C.) il se nommait Siddhârta. La doctrine est assez proche de celle des catholiques et protestants, mais il n’y a pas de dogme : on ne suit pas l’enseignement aveuglément. Si vous êtes d’accord, que l’énoncé vous convient, tout va bien. Si vous n’êtes pas d’accord, allez chercher votre Vérité ailleurs, ce chemin n’est peut-être pas le vôtre et personne ne vous en voudra, il n’y a pas de rejet.

            La quête essentielle de l’humain est de savoir comment se libérer de sa souffrance, pourquoi existe-t-il une souffrance ? Et comment se libérer de nos envies ?
            Cela vient de notre ignorance, de croire à la permanence des choses comme la jeunesse, la beauté… qui seraient éternelles ! C’est la confusion des besoins réels, nécessaires et suffisants, confusion bannie de la communauté monastique. Accepter de réduire nos envies (le superflu), c’est déjà réduire une part de souffrance.
            La méditation  est au cœur de la pratique, elle apporte soulagement et remise en perspective des événements, personnels ou collectifs.