Ce vendredi 14 février, nous voici à Riom pour une visite immersive dans l'œuvre des plus insolites du célèbre designer italien Matteo Cibic. L'histoire commence dans la cour du Musée Mandet, deux grandes statues « gonflables » nous reçoivent dans l'univers du créateur. A la place des têtes des personnages, des vasques invitent à faire fleurir les idées !
L'Acte 1 de l'exposition ouvre sur un jardin de divertissement au pays des rêves, des désirs et des péchés. Nous sommes 24, accueillis par une guide et le stupéfiant buste d'un personnage au très long nez. Le designer s'est inspiré des décors oniriques italiens du 16e siècle pour la chemise de son Pinocchio à la tête futuriste.
De surprises en étonnements, nous découvrons l'imaginaire de Matteo Cibic. Avec ses créations il jette des ponts entre hier, aujourd'hui et sa vision de demain. La « galerie des nez » nous offre une relecture de la poterie avec « Vaso Naso ».
De créations en créatures fantastiques Matteo Cibic franchit le mur de la réalité. Ses animaux féeriques nous auront à l’œil durant toute la visite ! Nous voici littéralement absorbés dans son univers.
Pour notre curiosité, sur sa large palette d'arts décoratifs, le designer a invité céramique, verre, bas-reliefs, décors, statues... Avec lui, les fleurs de verre poussent sous cloche et plus loin nous sommes interpellés par des vases sophistiqués qui sont des verres pour boire...
Le blanc du marbre de bas-reliefs à l'antique attire l'attention de chacun, entre des arbres d'art textile. L'auteur réinterprète ici une peinture classique inspirée de la mythologie.
Ici et là, Matteo Cibic a dressé la table de délices coupables pour rappeler aux visiteurs la tentation du péché. Nous tournons alors nos regards vers une imposante cape que l'on jurerait en bronze.
Au Musée Régional d'Auvergne, il y a un loup ! Acte 2, le designer se fait scénographe pour revisiter « Le petit chaperon rouge ». Le célèbre conte nous revient alors dans tous ses détails.
A nos oreilles, la version de l'écrivain régionaliste Henri Pourrat y trouve là toute sa saveur dans ces intérieurs traditionnels auvergnats. Un goût de fantastique se mêle à l'histoire avec les créatures omniprésentes de Matteo Cibic.